Que devrait-on dire à un violeur qui vient du Maghreb ?
Euh !!! On vous comprend, les femmes chez nous sont des allumeuses et compte tenu de votre éducation, il se peut quelques égarements.
Là encore tu parles de quelqu'un qui a agit, or cette discussion parle de gens qui arrivent et qu'on éduque dans l'espoir qu'ils n'agissent pas. C'est à dire que tu parles de sanction, alors que je parle de prévention.
L'intérêt que je vois de ce type d'éducation est double :
- si quelqu'un qui est passé par cette "formation" viole, il sera sanctionné sans que personne ne vienne dire "mais non, lui c'est pas pareil, c'est sa culture etc." Il sera donc sanctionné sans circonstance atténuante.
- et le plus important, et de loin : certains qui seraient passés à l'acte ne le feront pas, car ils auront assimilé la différence entre ici et là-bas. C'est à dire qu'il y aura des femmes qui auraient pu être violées et qui ne le seront pas. Ça c'est vraiment s'occuper du problème.
J'ignore si cette mesure est réaliste ou efficace, mais je sais que ne se préoccuper que de sanctionner les violeurs n'empêchera pas les nouveaux arrivants de violer, et pour moi la priorité est de faire en sorte de limiter, diminuer voire éviter les futures victimes.
Et d'un point de vue survivaliste, il me parait essentiel de tenir compte de ce que sont les gens avec qui on est. Pour caricaturer, on ne demandera pas la même chose à un sportif valide qu'a quelqu'un en fauteuil, à un intellectuel qu'à un manuel etc. C'est une question d'efficacité dans les gestes, et aussi de limiter l'ennui, la frustration dans un groupe qui est amené à durer. Bien évidemment il peut y avoir des cas d'urgence ou un "anti-arme-à-feu" devra tirer, et inversement où un cow-boy devra se calmer et parlementer, mais gérer se vie comme si on était toujours dans l'urgence c'est aller au devant des ennuis, à mon avis.