Juste un essai pour voir ce que cela donnerait à vous faire "subir"

cool! merci d'avoir repris!

Argh je suis "maudit" !!
L'ordi avait replanté, disque dur naze impossible à récuperer , bon ok "pas grave" j'avais une copie du texte "quelque part" , je viens de recupérer l'ordi de telecharger Open Office et ...et il est incapable de rouvrir ce que j'avais écris et sauvegarder avec ...Open Office .
Il me demande de choisir parmi une liste phénoménale de "filtres".... oui mais lequel !?

La "propriété" des fichiers m'annonce WPS , oui et c'est quels "filtres" qu'il faut choisir ?

Merci d'avance

tu les avais sauvegardés dans le format d'origine sans doute, et non au format open ou libre office ...

quant aux filtres à choisir, tu peux les essayer jusqu'à ce que tu trouves le bon, ou le moins pire ...
si le résultat n'est pas satisfaisant, tu fermes le fichier SURTOUT SANS enregistrer.
tu le ré-ouvres en essayant un autre filtre

je t'avais proposé mon aide, c'est toujours le cas.

Merci pour ta reponse, c'est sans doute cela Open Office m'avait permis d'ouvrir un fichier (je crois) Word ,et sur cet ordi je n'avais que Work il a du etre réenregistré et sauvegarder sous Work et avec le nouveau disque dur l'atelier a oublier de remettre Work.
Merci encore pour ta proposition , mais tu as pu voir ici qu'une majeure partie etait faite, il me restatait la fin (deja tappée) et entre ce qui a été collé ici et le dernier chapitre ...mdr !

Bon en realité c'est juste pour avoir le temps d'enregistrer un max de commande en prévente ...

eh bien non, justement, j'attendais que ce soit fini pour tout lire d'un coup.

Ben Merde ils vont être dans les temps pour mes "Rouquins"mes " Parfaits" !!
http://actu.orange.fr/monde/des-chercheurs-devoilent-un-projet-pour-creer-un-genome-humain-synthetique-CNT000000pzuAj.html

Tout allait bien, comme tout les soirs la boule de feu,doucement, se noyait sous l'horizon, au moment ou son sommet disparaissait, ce moment magique ou parfois on a la chance d’apercevoir le fameux rayon vert,
Je crus le voir mais au lieu d'un bref flash vert il persista, monta, dessinant des volutes d'aurores boréales
jusqu'à ce qu'arrivé à mon zénith cela disparaisse...
Avant même que je n'ai le temps appeler mes compagnons l'émerveillement fut remplacé par le picotement bien connu de la trouille.
Quelque part sous mon crâne dégarni, quelques neurones avaient compris et sonné l'alerte.
Ce n'était pas l'équivalent d'une aurore que l'on aurait pu appeler «  Tropicale  » , nous n'étions plus à une hérésie près, mais cela ressemblait clairement aux volutes irisées sur une ...bulle de savon et nous sommes dans cette bulle  !
Très désagréable impression d'habiter le petit village...dans la jolie ...boule à neige.
Dans la trouille irraisonnée qui m'a saisi, je m'attends presque à voir cinq gros doigts saisir la voûte céleste et secouer notre domaine .
Et si Moustique avait raison si nous étions , pions usagés, dans un garage, une réserve...Au fond d'une éprouvette  ?
Je décide d'attendre le lendemain avant d'en parler aux autres...prisonniers  ? Microbes  ? Bêtes de zoo  ou acteurs d'une «  Galaxy Réality Show  »  ?


Ce matin dès que Blaise apparaît sur le pont je l’alpague et lui fait part de mes craintes  :
- Blaise on a un problème  !
- L'aileron est tordu  ? S'alarme t il
- Non un gros problème, je crois que nous sommes , encore, dans une bulle, plus grosse mais sous cloche quand même  !
Et je lui fait part de mon observation de la veille.
- Donc Isa...Moustique avait raison  ! Depuis sa douloureuse séparation d'avec Henrique, ce qui n'était qu'un surnom occasionnel devient peu à peu son nom  : Moustique cela lui va bien, toute menue elle virevolte sans cesse.
- Si elle a vue juste nous sommes donc dans une «  réserve  », il faut aller voir la limite, si l'on peut la traversée , qu'y a t il derrière, est ce que...
- Attends, déjà il faut s'assurer que je ne délire pas, le tempérais je.
- Tu as raison, si cette «  bulle  » est identique à celle qui nous a projeté de 1552 à ...maintenant, elle ne laisse pas passer la matière inerte, donc...
- Oui  !? Donc...  ? L'encourageais je.
- Quelle vitesse une balle de carabine  ?
- Ça dépend ...
- La 7X64 s'impatiente Blaise.
- Bon...ça dépend du poids de la balle, de la charge, par exemple la plus rapide  : balle de 8gr, vitesse de sortie de canon 970 m/s, à 100m 858m/s, à 200m 775 m/s, à...
- Ok, ok, j'ai compris me coupe Blaise avant de partir d'un pas décidé vers la timonerie et son cher ordi.
Devant les regards étonnés que me lance Muriel et Claudie je réponds  :
-J'expliquerais à tout le monde pendant le p'tit déj'.

Une fois la raison de notre inquiétude partagée ...c'est le silence, même pas le rassurant bruit de mandibules mastiquant consciencieusement un trop rare pain frais, par soucis d'économie de gaz nous combinons la cuisson de plusieurs pains lorsque le four est utilisé pour d'autres plats. Mais de par leurs consommation de gaz, pains, gâteaux, quiches, gratins, rôtis (si Lèo consentait à nous ramener de quoi rôtir!) ne seront bientôt plus qu'un lointain souvenir pour nos papilles.Nous avons bien sur les plans d'un four à pain...en briques.
Il faudrait déjà trouver de l'argile , fabriquer des briques ou trouver des pierres procurant mêmes résultats et résistance au feu...
Ma gourmandise déçue m'a entraînée bien loin de nos préoccupations du moment .
Seul le retour de Blaise nous fait sortir de notre état hébétude général, chacun ayant compris qu'en plus d'être des naufragés du temps nous l'étions aussi de l'espace. Pire nous étions prisonniers d'un espace dont il restait à définir l'étendue.
- Voila en tirant une balle bien verticalement, en fonction des vitesses de la balle, si la voûte est à porté de tir, si la voûte résiste  au passage de l'inerte du «  non vivant  », si le choc est audible... avec la vitesse du son..continu Blaise en crayonnant sur une belle feuille de papier sacrifiée pour cette, peut être, grande occasion.
Du regard je fais le tour de la table, les regards que je rencontre me rassurent  : je ne suis pas le seul à avoir été largué par les formules griffonnées par Blaise.
Seuls les rouquins hochent de la tête d'un air entendu, puis Paul intervient  :
- Ce n'est pas possible  ! Vous ne pouvez être enfermés ici...
- Paul  ! Le coupe Paule
- Quoi  !?
Le regard qu'ils échangent démontre que même des jumeaux ayant partagés le même ...bocal, peuvent avoir envie de se taper dessus.

Le regard qu'ils échangent démontre que même des jumeaux ayant partagé le même... bocal, peuvent avoir envie de se taper dessus.
- Vous ne pouvez pas être enfermés... reprend Paul, avant d'être à nouveau interrompu par sa jumelle.
- Tu ne dois pas ! Père et Perkins...
- Il ne doit pas, quoi ? Questionnai je
A voir la réaction de Paule cherchant de son regard, superbe et inquiétant, un support, une aide ; pour la première fois celle que je nomme in petto « la renarde » ou le « Bel Animal », me semble humaine .
- Nous ne devions vous révéler aucune information pouvant influer sur vos décisions à venir, comme par exemple vous révéler qu'aucuns restes ni de vous ni de Grotesque n'a été retrouvé sur cette ile ou...
Blang !!
Le bruit nous a tous fait sursauter, pourtant il ne s'agissait que du poing de Paule s'écrasant de colère sur la table du carré. Incroyable qu'un corps si frêle, même si, grâce aux bons soin de Muriel les rouquins se remplument déjà, ait une telle énergie !
- Tu n'avais pas le droit ! Tu viens peut être de changer le cours des choses et hypotéquer notre avenir, le sauvetage de père, des autres, je te hais ! Finit elle par lui cracher.
Un diablotin terrorisé s'enfuit de mon épaule.
Souvent les yeux noisette de Claudie peuvent ressembler a un calibre 12 et même les bons jours à des lance roquettes.
Mais là, les trops beaux yeux de la rouquine sont deux missiles de croisière !
- Donc, reprend Blaise, on devrait pouvoir estimer la hauteur de la voute, si voute il y a, rajoute t il prudemment, de peur sans doute que Paule ne lui fasse aussi le regard qui tue.
- Je vais chercher une carabine... commençais je.
- Attends, il serait préférable d'attendre la nuit, me stoppe Claudie.
A t elle peur de sortir une arme dans ce climat de tension ?

Ben plus de télé depuis des mois ...alors je me fais mon cinéma
Et puis vu la météo nous sommes rentré dans un trou ou deux petits voiliers ont renoncé parmi les nénuphar et les roseaux et en plus mieux abrité que le port voisin avec le vent que l'on a aujourd'hui !
Le problème c'est que j’essaie de reconstituer de mémoire la partie manquante ...mais depuis 2004 j'ai perdu pas mal de neurones et semble t il leur contenu avec

Nous voilà donc à la nuit tombée, tous sur le pont. Blaise pinailleur, comme toujours,
a sorti... le niveau à bulle et insiste pour que la 7X64 soit parfaitement d'aplomb.
Finalement après le "Quand tu veux" lancé par Gaëlle, je tire.
- Top lueur ! Lance Moustique
Avant qu'elle n'ait fini le son d'un claquement nous parvient.
- Gaëlle combien ? Interroge Blaise
- Entre le tir et le claquement j'ai 1 seconde et 32 centièmes, tu bas tous les records Patrick !
- Mais le temps de réaction de Gaëlle ? s'inquiète Claudie .
- A peu près le même au départ qu'à l'arrivée, balaye Blaise.
- Merci de t'inquiéter de mon temps de "réaction"... je te rassure même pour moi 1 seconde et 12 centièmes...
- Stop ! la coupe Muriel.
- Je dirais environ 306 m, il y bien "quelque chose" 300 m au dessus de nos têtes.
- 318 m, rectifie Paule, tu as pris la vitesse du son dans de l'air à 0° ici c'est au moins 20°...
- Ce n'est pas possible, pas possible, marmonne Paul
- Va savoir peut être Perkins dans le futur va trouver le moyen, comme il le souhaite, de déplacer de l'inerte... réfléchit à haute voix Muriel.
- ... et dans ce cas déplacer Grotesque, plus tôt ou plus tard mais pas au moment de la coupole, achevai je plein d'espoir.
- Ou bien, nous allons le faire descendre jusqu'à l'eau et qu'il sera capable de traverser notre... bulle, semble prier Moustique.
- Ca il faudrait être fixé avant d'entamer ce travail de Titan, tempère toujours terre à terre Claudie.
- Yaka, aller voir, concluai je.


Et c'est comme cela que deux jours plus tard nous partons, petite colonne longtemps silencieuse, vers la plage, tout là bas au bout du sillon où murmure la petite source.
Cahin caha, nous progressons. Cahin caha, car j'ai eu la stupide idée d'emmener zozo gonflé et zozo même sans son plancher, il nous semble vite peser un âne mort !
- Je t'avais dis qu'une paire de palme me suffisait. marmonne à mon adresse Gaëlle
- Et si la... barrière, le mur, la limite de notre... prison est à un kilomètre aucun de nous ne serez capable de te porter secours à une telle distance...
- Si nous ! Me coupent de concert les Rouquins
- Vous ? Peut être, si vous étiez au mieux de votre forme, mais là vous êtes encore tout maigre, constate Muriel.
- Et faut pas pleurnicher, zozo sans ses planchers pèse quoi ? 20 kilos à tout casser,
tempère Claudie
- C'est pas le poids, c'est que c'est chiant, grommèle Blaise
Bon d'accord, marcher de manière synchronisé à quatre sur un terrain irrégulier en portant un truc pas très rigide qui rebondit sur le vis à vis lorsque par inadvertance vous vous appuyez dessus... c'est... cahin caha et même parfois chaotique.

Mais surtout, depuis la confirmation de notre statut de "Petits Bonhommes dans la boule à neige" tout le monde est grognon. Personne n'aime constater être prisonnier, même sur quelques centaines d'hectares...
Mémère elle aussi semble faire la tête, il faut dire que depuis son escapade puis son retour à la suite de Léo... elle grossit, elle grossit même beaucoup, ça n'est pas par mimétisme si Moustique, qui ferme la marche en sa compagnie, arbore également cette tête renfrognée. Elle doit songer à notre discussion alors qu'elle s'enthousiasmait :
- Des petits chiots c'est trop mignon !
Je lui avais précisé :
- Un chien c'est bien, deux ça se complique mais une meute !! C'est impossible .
- Ils pourraient chasser, nous défendre... tenta t elle de plaider.
- On verra, avait imprudemment temporisé Claudie

Un trajet terne, silencieux, triste chacun ressassant visiblement de sombres pensées.
Seule l'arrivée sur la plage enfin nous déride, sans doute le plaisir simple de soulager nos pieds dans l'eau fraiche y est il pour beaucoup...
- C'est le seul moment où je ne regrette plus de l'avoir porté gonflé, constate Blaise en poussant zozo à l'eau.
- Oui, c'était con de le transporter gonflé, concédai je constatant in peto que la flemme n'est pas toujours source d'économie d'énergie.
Gaëlle de son coté s'empresse d'enfiler sa combinaison de plongée, juste avant de s'élancer, fusil harpon à la main (un des quatre vieux fusils que je trainais depuis des décennies de bateau en bateau sans avoir jamais essayé de tuer, pauv' bête !, le moindre poisson ; elle en a consciencieusement restauré deux en "cannibalisant" les deux plus abimés), elle lance :
- Vous vous rappelez le deal ? Et bien il tient toujours !

- Paroles, paroles... Amène déjà tes poissons ! Après l'on verra. La défie Claudie.
Moustique se déride, Muriel rie sous cape, Blaise et moi têtes baissées sommes tout à coup très concentrés sur la fixation des rames... sachant très bien que la moindre remarque, le moindre regard, dans un sens ou dans l'autre pourraient déclencher les foudres ou les quolibets... Courageux comme toujours, nous jouons les absents.
Seuls les Rouquins arborent un air interrogateur résumant leur incompréhension.
Je dois confier que, pour moi, les voir ne pas comprendre, eux qui comprennent toujours tout avant nous, c'est presque jouissif, mesquin mais jouissif !
Heureusement nous avons pris un morceau de contre-plaqué qui posé sur les boudins fera office de banc de nage, car le fond de notre petite annexe ressemble, en l’absence de plancher, à quelques chose entre un matelas à eau et un de ces affreux "gelly" Anglais... ça tremblote, ça ondule, ça se dérobe, la quille gonflable est bien gonflée mais son effet sans l'appui des plancher est... nul !
Au moment ou je vais m'élancer, Paule rattrape un boudin et décrète :
- JE VIENS !
- Pas la peine, répliquai je.
Je ne sais si c'est le regard qui accompagne ma réponse où le sourire narquois de Claudie lorsqu'elle a murmuré : hop, hop, hop, là tu t'y prends mal !
Mais aussitôt Paule se reprend, plus aimable :
- Désolée, mais si barrière il y a il faut que je la vois, que je l'analyse...
- Tout ça avec seulement tes petits bras même pas musclés tente d'ironiser Blaise
- Et MON cerveau, je ne sais pas au 20em siècle mais au 21em les femmes comme nous ont un cerveau !
- Oui et bien dépêche toi d'embarquer sinon les femmes sans cervelle vont te faire passer le gout de l'ironie ... la menace Muriel.
D'un signe de tête je lui fait signe d'embarquer et aussitôt, trahie par le fond fuyant, elle s'étale de tout son long sur un boudin de zozo.

- Et le sens de l'équilibre c'était une option pour ton cerveau, se moque Claudie
Gaelle en surgissant de l'onde avec au bout de sa flèche une superbe victime, coupe court sans le savoir à cette passe d'arme, s'étonnant simplement que personne ne réagisse à son : Ah ! Ah ! Ça se précise !! plein de sous entendu...

Depuis dix minutes que je nage, j'ai face à moi une Rouquine qui boude, appuyée au tableau, les bras entourant ses genoux... Elle regarde au dessus de mon épaule gauche, les yeux dans le vague. J'ai même cru voir briller une larme au coin de ces trop beaux yeux...Leurs concepteurs, qui ont trié, trituré, leur ADN pour en faire ces êtres "Parfaits" ont ils laissé, volontairement ou par inadvertance la possibilité pour eux d'avoir des émotions ?
- ........robots !
Plongé dans mes pensées, je n'ai saisi que le dernier mot de la tirade qu'elle vient de me lancer.
- Pardon ?
- Nous ne sommes pas des robots !
Interloqué et inquiet je me demande : et ils sont télépathes !?
Son : Non ! N'est pas fait pour me rassurer !
- Non nous ne sommes ni des robots ni télépathes ...
- Mais ...?
- Simple déduction logique en fonction de ton attitude et de tes mimiques me précise t elle .
L'air condescendant qu'elle a prit pour me parler de mes mimiques me fait tout à coup trouver bien plus sympathique et surtout bien plus proches de moi mes cousins primates .

tu t'y remets !

Il fait nuit à 4 heures et demi , il pleut, j'ai retrouvé quelques feuillets...