Nombreux sont les oiseaux de mauvaise augure qui nous annoncent une crise majeure, tous les ans, depuis au moins 2008.
Quelle forme prendra cette crise ? Quels seront les réels effets sur nous, et dans quels délais ? bien malin qui peut répondre.
Etant donné l'ampleur de l'endettement des états et des particuliers, la probabilité que cette crise soit brutale augmente.
En parallèle, nous vivons un effrondrement lent et inexorable.
Les traîtres, vendus ou incompétents qui nous gouvernent depuis le départ de De Gaulle (le dernier, à mon humble avis à avoir défendu les intérêts de la France, et par conséquent d'une majorité de Français) ne risquent pas de savoir gérer une grave crise.
(Ca ne risque pas, comme en Islande, de mettre les banquiers en prison, et d'établir une nouvelle constitution.
Pour nous ça sera Chypre et la Grèce, puissance 10 !)
Néanmoins, de nouvelles lois, encore plus liberticides, confiscatoires, et illégitimes seront mises en place par ces individus.
Celles votées depuis 45 ans sont déjà illégitimes.
Que fera le peuple ? continuer à se faire tondre, ou se révolter ?
Que feront les policiers et les gendarmes ? les militaires ? dans ce cas.
Pourquoi n'aurait-on pas droit, nous aussi, à notre révolution colorée, mais en se faisant manipuler le moins possible ? (voeu utopique, je sais)
Que le "peuple" se révolte pour défendre la "démocratie", c'est bon pour les Tunisiens, ou les Ukrainiens. Pas pour nous, Français.
Notre dictature molle, qui s'affiche comme démocratie exemplaire, va drôlement se durcir. L'état d'urgence est déjà annoncé comme permanent.
Ce simple coup de gueule me vaudra la visite de la police politique, et dans le meilleur des cas, un mauvais moment à passer.
Bref, pour en revenir au titre :
Respecter la loi illégitime ? jusqu'à quand ? quelle sera votre attitude ? difficile de choisir entre "combattre" (quelle que soit la forme du combat), et rester auprès des siens pour les protéger.
c'était la question existentielle de fin de week-end.
"s'entraider, ou s'entretuer, ça se prépare" Y. Cochet